Vous souhaitez nous faire part de vos ressentis, vos rencontres, vos remarques, votre expérience pendant le village des alternatives 2022 : complétez l’appel à témoignage

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VOS TÉMOIGNAGES:

Charlotte: merci beaucoup pour l’organisation de ce village. Nous avons aimé y participer, cela nous a permis de tester un jeu en interaction avec le public et de faire connaître notre association. Nous avons eu de très bons retours, des contacts intéressants et des remarques constructives sur le jeu. Encore merci. 

Patrick: Bravo pour l’organisation, aux bénévoles et au nombreux stands . Très content de la présence soutenue à notre conférence : public attentif et motivé

Gilles et Anne: Merci pour l’organisation de ce WE qui a été riche en contacts pour 
nous. Nous espérons que le retour est positif pour vous aussi.

Ben: merci beaucoup  Et bravo pour toutes vos actions !  

Christine: Grand merci à vous tous également, votre organisation était à la hauteur de l’événement, et votre accueil chaleureux ! Notre activité a été suffisante pour justifier notre présence sur ces 2 journées, et surtout, il y a eu beaucoup d’échanges et de découvertes. À d’autres occasions, c’est certain

Chantal: Bravo à vous pour toute cette organisation!! 

Céline: Bravo !Ambiance conviviale et familiale.Belles rencontres et joies des retrouvailles autour de valeurs communes ! Frustration de n’avoir pu assister à toutes ces conférences nourrissantes. Heureuse d’avoir animé des séances de yoga : prendre soin de soin nous permet de redécouvrir notre relation à l’environnement et d’en prendre soin. Ravie d’avoir participé à mon niveau à la mise en œuvre de ce bel évènement dans le but d’éveiller les consciences et la mise en action !

Nathalie: Je dois dire que j’apprécie les choses simples, et ce village des alternatives convenait exactement à cette tendance… N’ayant pas pris le temps de lire tous les programmes, j’ai pris plaisir à découvrir sur place – ce qui m’a paru assez clair, pouvant prendre connaissance des programmes sur les panneaux prévus à cet effet dans chaque quartier. Si je n’avais pas été occupée sur le stand des Habitats Partagés une bonne partie du weekend, j’aurais pris plaisir à assister à quelques ateliers et conférences. Et j’ai pu tout de même participer à l’atelier sur la fresque du climat, que j’ai beaucoup apprécié…Merci à cette belle organisation ! De permettre ces dynamiques et ces merveilleuses rencontres ! 

Agnès: merci à toute l’équipe qui s’est investie pour la réussite de l’organisation du village des alternatives ce 17 et 18 sept. bravo à vous toutes et tous. Je n’ai pas été présente samedi soir en tant que bénévole et je m’en excuse. J’ai apprécié qu’à la fin du dimanche, le parc était plus propre que d’habitude et pas un bout de papier ou plastique ne trainait car tous responsables de notre environnement. Très positif ce village des alternatives avec les sujets des conférences différentes mais très peu de personnes sur le thème de la santé avec des médecins intervenants, dimanche après midi dans le grand Tivoli, car plusieurs autres thèmes dans le même temps et on n’entendait pas bien car un concert dans le même temps. Beaucoup de curieux pour voir le cercueil écologiques en cellulose mais 180 personnes intéressées par l’écologie dans les funéraires et notre pollution après la mort. Grand merci à vous tous.

Benoit: Bravo à toutes et tous: pour répondre au préfet qui fait du « déni de gravité » et du « déni de l’urgence à agir », qui est « irresponsable » et adepte du « climatorassurisme », persuadé que « l’on va s’adapter et que le génie humain va nous sauver »: un article de Ouest France sur la question de la responsabilité de chacun, et donc du passage à l’action: extraits: Face à l’inaction des gouvernements pour répondre au changement climatique, plusieurs scientifiques durcissent le ton. Certains cèdent parfois à l’émotion, d’autres investissent la scène politique ou enjoignent de passer à l’action. Le climatologue Christophe Cassou, directeur de recherche au CNRS et co-auteur du sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), s’insurge face au « déni de gravité » et au « déni de l’urgence à agir » des « irresponsables » qui font du « climatorassurisme », persuadés que « l’on va s’adapter et que le génie humain va nous sauver ». François Gemenne, membre du Giec, spécialiste des questions de géopolitique de l’environnement et des migrations, précise: le scientifique a un devoir d’engagement. Beaucoup de scientifiques estiment que ce n’est pas leur rôle, et qu’ils doivent rester neutres. Je pense que la neutralité scientifique est une chimère, Ce qui compte, c’est l’honnêteté. Et l’honnêteté par rapport à la gravité de ce qui se passe consiste à s’engager et ne pas rester indifférents. Sinon on devient complice ».

En France, mille scientifiques ont appelé à la désobéissance civile dans une tribune publiée dans Le Monde, en février 2020, affirmant que « face à la crise écologique, la rébellion est nécessaire ».

En mai 2022, un éditorial du Lancet, revue scientifique de référence, estime « désormais nécessaire » que les scientifiques expriment « ouvertement leurs craintes par le biais d’une résistance civile non violente. »

Un appel encore relayé en août dernier dans un article de la revue scientifique Nature Climate Change qui s’interroge sur de « nouvelles façons d’agir ». « La désobéissance civile des scientifiques est devenue justifiée », concluent ses auteurs.

Les Dukon et Ducon: En ce qui nous concerne sur cette éditions 2022, c’était encore une fois très agréable d’être parmi vous dans cette ambiance détendue ou les idées foisonnent et les envies (en vie) sont légions. Nous avons eu la sensation d’être peu utile au sens de l’orientation du public car le parc et l’aménagement permettaient aux gens qui arrivaient au compte-goutte de prendre les informations en entrant auprès de l’accueil et donc soit d’aller à l’endroit qui les intéressait soit de faire le tour au sens propre sans risquer de se perdre. De plus la répartition du public et le nombre de conférence au même moment rendait difficile d’annoncer quelque chose sans avoir à faire le tour et répéter beaucoup des explications assez fastidieuses. Je crois que dans cette configuration des panneaux avec des horaires (il y en avait d’ailleurs de très bien faits) suffisaient. Je crois aussi que moins de badauds venus acheter du fromage ou en promenade on fait que les gens qui étaient là savaient déjà ce qu’ils avaient à y faire (contrairement à Blossac).

Nous avons donc plutôt concentré nos présences sur des échanges informels et pour moi organisationnel pour accueillir les spectacles. En ce qui concerne ces échanges, ils permettent je pense de donner la sensation au public que leur bien-être est pris en charge et que les deux zigotos sont là pour que tout se passe bien. D’autre part nous avons eu beaucoup d’échanges avec les gens du quartier qui eux étaient dans leur jardin puisqu’ils vivent leur communauté dans le parc et nous avons pu gérer les histoires de son pendant les spectacles, proposer aux jeunes qui ramassaient les mégots d’aller le faire ou ils étaient installés et créer des échanges et que les petits les aide, et bien sûr danser le zouk ensemble.

Je crois que cette édition était très sérieuse bien que pas grave, que la prise de conscience de la situation nous met à un endroit où les gens voient ce rassemblement comme nécessaire et que notre façon de l’aborder n’est pas morbide. Il semble difficile de mesurer l’importance de ce qui peut se créer dans les échanges entre les différents intervenants et encore moins avec le public car c’est un travail au niveau de la pensée individuelle que ça avance pour que le collectif devienne efficient. 

Je n’ai pas vraiment d’idée géniale à proposer pour la prochaine mais je pense qu’il faudrait tenter d’engager du monde autour d’un sujet de façon ludique soit par une discussion après spectacle ou une réinterprétation clownesque des conférences….. Merci de votre confiance et de votre générosité.

Evelyne G: Je suis ravie et honorée d’avoir été l’une des « intervenantes » de cet évènement en présentant ma conférence gesticulée, outil qui  me semble incontournable dans ce type d’évènement dans lequel

on informe, on interroge on discute, on débat c’est de l’éducation populaire, outil indispensable dans une démocratie ( car c’est bien ce que nous disent nos gouvernants, nous sommes en démocratie!!!).

Votre association est absolument nécessaire et encore plus aujourd’hui où le débat semble exclu s’il ne va pas dans le sens de nos dominants, ça fait partie de la démocratie de ne pas être d’accord et d’en discuter, en tout cas moi c’est ainsi que je l’entends, alors oui, il faut résister, et merci à la mairie de Poitiers de vous soutenir

Pour ce qui est de l’organisation, j’ai bien compris que ça n’a pas été facile…vous n’en êtes que plus « estimables » toutes et tous et j’aurais aimé  avoir des « solutions » pour faire en sorte que plus de gens soient motivés et participent, 

Vous méritez des encouragements pour poursuivre votre combat de transformer ce monde qui marche sur la tête et qui risque de nous conduire à des « catastrophes » sociales, climatiques, planétaires (ça n’est pas moi qui le dit, il suffit d’écouter des chercheurs , des sociologues dignes de ce nom!)

Je suis moi même engagée dans une autre forme de résistance et d’action avec les « conférences gesticulées » et si vous pensez répéter l’évènement je pourrai vous en proposer d’autres et pourquoi pas « monter » ensemble une conférence à plusieurs … c’est tout à fait possible, on en reparle si ça vous dit? Encore bravos avec tout mon soutien et mon amitié

Evelyne L: J’étais bénévole sur le site le samedi et le dimanche. J’ai apprécié les différents stands très 
Intéressants Les avis autour de moi ont été unanimes c’était d’un très grand intérêt . Je n’ai pu voir aucune conférence car en tant que bénévole  j’étais tout le temps occupée sur un site. À ce sujet je suis très agacée car la plupart du temps les bénévoles inscrits avec moi ne se sont jamais présentés et nous sommes plusieurs à  avoir dû assumer seuls 3 ou 4h d’affilée voire plus. Nous avons été très bien reçu par Gérard et Nicole mais en ce qui concerne d autres organisateurs un sourire et un bonjour auraient été bienvenus. Que ce dernier coup de grogne ne soit pas dissuasif ! Alternartiba 22 était super 
Ce genre d’initiatives est d’une richesse extrême  et prête à la réflexion la remise en question de nos  pratiques Et j’y reviendrai Mais peut être pas en tant que bénévole Pour profiter de tout Merci à vous pour le travail énorme que vous avez fait  Amicalement 

Alexandre 39 ans: Bonjour j’ai été bénévole samedi et dimanche sur le stand de l’atelier du petit plateau (Quartier se déplacer). Ce genre d’événement est primordial pour faire changer les mentalités. Malheureusement ceux qui étaient présents sont déjà informés de tout ça. D’où un sentiment d’entre soi. Mais il ne faut pas lâcher et continuer la lutte et l’information.

Thérèse: C’était super chouette, ce weekend. Bravo pour l’organisation et merci pour toute la joie que ça a apporté!

Catherine: J’ai apprécié l’accueil de l’équipe en tant que nouvelle bénévole. Le site était parfait pour ce type de manifestation en plein air, le temps aussi d’ailleurs. La disposition des tivolis par thème m’a semblé une bonne idée, permettant ainsi à chaque visiteur de bien comprendre les différents messages envoyés. La bienveillance régnait sur le site, et cela se ressentait : découvertes et décontraction étaient de mise. Dans cette ambiance détendue, facile de faire des rencontres de personnes sympathiques, par exemple autour d’une table pour un partie avec l’ami Nico de Zéplin jeux.
Et partout des idées simples et réalisables par chacun pour « apporter sa goutte » en faisant autrement. Pour moi une belle découverte, j’y retournerai avec plaisir, et conseillerai cet évènement aux personnes de mon entourage qui cherchent à devenir un colibri. Un grand merci aux organisateurs d’Alternatiba, et à l’année prochaine ! 

Jacques: au stand ACEVE, on avait choisi 3 thèmes d’exposition:

• l’écohabitat 
• le nucléaire et les fissures
• le jardinage bio

Alors que que nous croyions que l’écohabitat était devenu un sujet démodé, nous avons eu la surprise que tout au contraire le public était inquiet vis à vis de la précarité énergétique qui se profile pour l’hiver prochain. Nous avons eu beaucoup de contacts et de discussions sur ce thème, mais pas sur les autres. + une visite d’une maison BBC qui a reçu 8 visiteurs une semaine après.

Nous avions prévu une conférence-débat sur le nucléaire: elle a été annulée faute de participants. Trop de conférences et de spectacles simultanés.

Jocelyne: Grâce à cette initiative d’un village alternatif, une expression d’un futur désirable est possible. Les rencontres avec le public, avec les autres exposants, ainsi qu’avec les bénévoles qui se sont mobilisés pour faire de ces 2 jours un grand événement, renforcent notre confiance dans ce futur à venir. Pour l’Association pour la Biodynamie en Poitou-Charentes, les visiteurs du stand constituaient un public nouveau, composé de consommateurs de produits biologiques et de jardiniers, alors que nous rencontrons plus habituellement des professionnels, des paysans.

Nous avons eu l’occasion en particulier de préciser les différences entre « biodynamie » et « permaculture ».  Différences qui se situent essentiellement au niveau de « l’approche supra-sensible » des règnes de la nature et du cosmos. Et nous avons constaté un grand intérêt de nos visiteurs pour les ouvrages concernant ce domaine, exposés sur le stand. 

Un grand merci aux organisateurs qui se sont démenés pour faire de ce week-end un point fort pour une Alternative en construction.

Michèle: D’abord bravo aux organisateurs pour cette belle fête des alternatives. Merci de nous avoir réunis exposants professionnels, militants, sympathisants, curieux, enfants et moins jeunes… autour de mouvements positifs. L’urgence est inquiétante mais beaucoup de petites ou grandes contributions sont possibles et on voit qu’on peut s’y mettre ensemble.

Pour les ressentis personnels : J’ai passé l’essentiel du samedi et du dimanche dans le quartier- se nourrir – pour Greenpeace, alors malheureusement je n’ai pas pu assister aux débats, conférences … pour lesquels plusieurs visiteurs m’ont transmis leurs de très  grand intérêt. 

J’ai beaucoup apprécié de rencontrer des personnes venant d’horizons et d’âges variés, comme cet échange assez long avec un ouvrier d’abattoir retraité. Dans les premières minutes, il montrait un petit sourire entendu puisqu’on échangeait sur l’impact de l’élevage industriel. Puis il m’a raconté qu’un jour, un éleveur de sa connaissance lui avait demandé de découper une carcasse pour lui mais pas une carcasse de son élevage puisqu’il connaissait trop bien avec quoi ses bêtes étaient nourries, soignées…  au final nous avions des tas de choses en commun.